Au nombre des multiples technologies d’impressions 3D dont l’impression 3D SLA et DLP , celle en stéréolithographie (SLA) et l’une de ses dérivées nommée DLP sont très utilisées par la plupart des professionnels du secteur. La raison est qu’elles sont toutes les deux très performantes. Cependant, beaucoup de personnes n’arrivent pas à établir une différence entre ces deux technologies malgré le fait qu’il en existe un certain nombre. Si vous êtes curieux de les découvrir, lisez la suite de cet article. Il vous édifie.
Le fonctionnement des deux technologies
Le premier critère distinctif qui existe entre ces deux techniques d’impression est sans aucun doute leurs modes de fonctionnement. Il est vrai que les deux modèles sont conçus dans le but de réaliser des impressions 3D résines. Mais ils ne présentent pas le même procédé de fonctionnement. En effet, le modèle SLA utilise un laser qui est reconduit par des miroirs positionnés de façon stratégique sur des galvanomètres. Le but de cette manœuvre est de permettre le déplacement d’une résine. Cette dernière prend les mesures de l’objet qui doit être imprimé.
La technologie DPL ou Digital Light Processing fait appel à une matrice pixels qui est reconduite à l’intérieur d’un bac rempli de résine. Cette dernière est ensuite soumise à une source de lumière importante. Elle se polymérise alors et se durcit. À cette étape, l’impression3D DPL fait usage d’un écran pour projeter l’image de la matrice ainsi formée.
La vitesse d’impression
Vous devez savoir que les deux technologies d’impression se font à des vitesses différentes. En réalité, le temps d’impression avec la SLA est fonction de la surface de l’objet qu’elle doit reproduire. Cela veut dire que plus la surface du modèle à imprimer est importante, plus le temps consacré à l’impression sera long. En moyenne, ce dernier varie entre 14 mm/h à 36 mm/h.
Avec le modèle DLP, vous pouvez disposer d’une impression 3D plus rapidement, et ce, en un temps beaucoup plus court que celui du SLA. Cela est dû à la technologie utilisée. En effet, la DLP avec son projecteur numérique est capable de projeter la lumière UV sur la zone d’impression et de polymériser la couche de résine en une seule prise. Cela représente un avantage de choix lorsque vous voulez réaliser l’impression 3D de plusieurs objets de petite taille. La vitesse de l’impression 3D DPL varie de 20 à 120 mm/heure.
La qualité des impressions 3D
La qualité finale du modèle imprimé est aussi un critère capital pour évaluer la différence entre les deux technologies. Il faut d’abord savoir que l’impression 3D SLA est plus adaptée à l’obtention des objets dont les mensurations varient de quelques millimètres à 1,50 m. Il réalise la copie tout en maintenant la qualité ainsi que la résolution Z à un niveau élevé. On parle ici d’une valeur qui peut aller jusqu’à 25 microns.
La technologie DLP permet d’avoir une épaisseur qui peut avoisiner 5 microns. Cependant, il est important de garder à l’esprit que ce type d’imprimantes 3D peut être responsable de certaines malformations sur l’objet final. Il s’agit d’une texture en escalier généralement observée sur les bords. Cela se ressent le plus lorsqu’il faut imprimer des objets qui possèdent des mesures élevées. En effet, ce phénomène est dû au fait que les éléments qui se retrouvent au milieu du plateau d’impression sont beaucoup plus exposés à l’énergie de l’imprimante que ceux qui sont vers ses extrémités.
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