Maladie typiquement masculine, l’adénome de la prostate devient plus fréquent ces derniers siècles. Il s’agit surtout d’une pathologie dont le risque d’apparition augmente avec l’âge. Elle crée des gênes ainsi qu’un certain mal-être. Afin de mieux veiller sur votre santé, découvrez les différents symptômes relatifs à cette maladie.
Qu’est-ce que l’adénome de la prostate ?
Appelé aussi hypertrophie de la prostate, l’adénome de la prostate se manifeste surtout par des signes urinaires résultant de la compression de l’urètre par l’adénome. Effectivement, le calibre de l’urètre qui diminue entraine une gêne correspondante à la vidange de la vessie. Les signes apparaissent progressivement tout en s’aggravant, et influent sur la qualité de vie.
Les symptômes les plus courants
Les symptômes de l’adénome de la prostate n’apparaissent généralement qu’une fois la maladie à un stade déjà bien avancé. Cela se présente principalement par des troubles urinaires. Ainsi, il est possible que le patient présente des besoins fréquents d’uriner, un signé baptisé Pollakiurie qui peut se manifester aussi bien de jour comme de nuit. Des réveils nocturnes pour uriner en sont les signes, allant jusqu’à 5 fois par nuit, avec une fréquence de moins de deux heures entre deux besoins.
Sinon, un des signes fréquents est l’incontinence urinaire, avec des besoins urgents, mais une difficulté à se retenir. De la même manière, il peut arriver que le jet soit interrompu, avec un démarrage retardé, accompagné d’un arrêt, puis à nouveau d’un redémarrage. De plus, la force ou la taille du jet peut être nettement réduite, voire même une miction en goutte-à-goutte, d’où la nécessité de forcer sur la vessie pour arriver à uriner.
Parmi les symptômes figurent aussi la sensation d’avoir toujours la vessie pleine après avoir uriné, pouvant être accompagnée de douleur, avec en plus, des gouttes d’urines qui s’attardent. S’aligne avec ce signe l’impossibilité brutale d’uriner, ou la rétention aigüe d’urine.
Enfin, il y a les troubles sexuels, qui entraînent un jet éjaculatoire réduit qui est à la source d’un mal-être et la sensation d’être réduit physiquement. En cas de présence de l’un de ces symptômes, et de persistance, il est recommandé d’en parler à son médecin traitant afin qu’il puisse évaluer rapidement et identifier la maladie.
Les symptômes à découvrir via le diagnostic
Après avoir identifié quelques symptômes plus ou moins inquiétants, le patient peut être redirigé par son médecin vers d’autres analyses et examen pour trouver d’autres éléments. Cela permet d’évaluer la gêne et la qualité de vie du patient pouvant être atteint de l’adénome de la prostate.
Aussi, à titre de confirmation des symptômes, et pour un meilleur suivi, le médecin peut demander au patient de noter les fréquences de mictions sur une période de 2 à trois jours, avec précision sur les apports de liquide via l’alimentation. Cela lui permet de mieux identifier les symptômes, via l’estimation de la fréquence de miction et du niveau de difficultés ressenties.
Il peut également procéder à d’autres examens pour identifier les symptômes, comme le toucher rectal et le test urinaire. Effectivement, en cas d’adénome, la prostate peut augmenter de volume, avec une consistance ferme, des bords réguliers, une surface uniforme et lisse, sans nodule, et symétrique.
Dans tous les cas, la meilleure option pour identifier cette maladie à temps est de faire un diagnostic précoce. Pour le faire, cliquez ici, et accédez aux informations et assistances adéquates.